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Pourquoi maintenir son code informatique à jour ? 5 bonnes raisons de le faire

Le monde de l’informatique évolue en permanence, et les développeurs le savent mieux que quiconque. Même après avoir livré un site, une application ou encore un logiciel, rien n’est figé. Les développeurs continuent d’améliorer leurs travaux, de mettre à jour et de maintenir leur code informatique. Et les raisons à cela sont multiples : corriger des bugs, résoudre des conflits, profiter de nouvelles fonctionnalités offertes par les versions plus récentes, etc. Pourquoi est-il essentiel de maintenir son code informatique à jour ? Voyons ensemble 5 grands exemples qui montrent l’importance de cette pratique.

1. Garantir l’interopérabilité avec des composants ou services tiers

Le travail de développement nécessite parfois le recours à des composants ou services tiers, notamment dans le cadre de projets complexes. Il faut alors prendre en compte les questions d’intégration et d’interopérabilité entre les différentes technologies utilisées dans le cadre du projet.

Exemple

Dans le cadre de mes missions, j’ai été amenée à développer une application mobile Android en 2015. Le projet nécessitait d’utiliser l’API Push Notifications de Google. Mes recherches m’ont permis de découvrir que la version que je m’apprêtais à utiliser allait être arrêtée plusieurs mois plus tard. J’ai finalement pu utiliser la nouvelle version de l’API. À l’inverse, si je n’avais pas vérifié ce point, l’application n’aurait plus fonctionné correctement. J’aurais été contrainte de réaliser le changement après-coup et les utilisateurs de l’application auraient été affectés.

2. Résoudre les conflits de librairies

La mise à jour du code informatique a également pour principal intérêt de résoudre les conflits entre les librairies. Plus on utilise les versions récentes des langages de programmation, des librairies, des outils informatiques… plus la performance s’améliore et les bugs diminuent. Cependant, lorsque de nouvelles versions arrivent, certaines versions précédentes ne sont plus supportées. Et même des versions qui sont toujours supportées peuvent générer des dépendances et des conflits entre librairies, outils, logiciels, etc. Dans le cas de l’utilisation de plusieurs librairies, la mise à jour de l’une d’entre elles peut créer des dépendances et des conflits (alors qu’il s’agit parfois juste de mettre en place une nouvelle fonctionnalité), chacune des librairies nécessitant une autre version.

Exemple

L’un de vos sites Internet, logiciels ou applications a été développé avec AngularJS ? Je vous conseille de migrer vers Angular 2+, TypeScript étant en évolution constante. D’autre part, dans le cadre de l’utilisation de certaines fonctionnalités, il sera plus facile de trouver un code adapté avec Angular 2+. La communauté de développement est également plus grande, le support plus important, avec des librairies et des conseils pour la résolution de problèmes, etc. Il est également plus facile de trouver des développeurs connaissant Angular 2+.

3. S’adapter aux évolutions technologiques

Avec les évolutions technologiques, de nouveaux éléments entrent en jeu et rendent parfois nécessaire de faire évoluer un logiciel qui n’est plus satisfaisant. Certains logiciels devenus « obsolètes » ralentissent les entreprises qui continuent à les utiliser. Ces systèmes dits « hérités » devront tôt ou tard être modernisés afin de rester fonctionnels et adaptés à l’environnement technologique. Leur adaptation est donc indispensable.

L’impact des évolutions technologiques et la nécessité de faire évoluer son code en conséquence sont particulièrement visibles dans le cas du design de sites web. Les sites Internet ont longtemps été développés avec une résolution de 900 pixels de largeur, bien avant que la navigation sur mobile entre en jeu et change complètement la donne. Si votre site Internet date d’une dizaine d’années, et même s’il s’affichait correctement à l’époque, il y a fort à parier que son affichage n’est probablement plus adapté aujourd’hui. La lecture sur mobile a gagné énormément de terrain (environ 60 % du trafic mondial se fait sur mobile en 2023), et les résolutions ont également changé sur desktop.

Il faut désormais adapter les sites Internet à des résolutions de smartphones et de tablettes, c’est-à-dire de 1900 pixels ou plus, d’autant que les ordinateurs ont eux aussi des résolutions beaucoup plus grandes. Heureusement des outils existent pour aider les développeurs à créer un design dont l’affichage s’adapte aux différentes tailles d’écrans. Les textes s’adaptent à la taille de l’écran, les éléments changent de place et s’agencent différemment (mieux qu’un simple scroll) lorsque l’internaute navigue sur la page, etc.

Exemple

Bootstrap est l’un des outils facilitant la mise en page du code et son adaptation aux différentes résolutions. Il permet de s’assurer qu’une page s’affiche correctement, quelle que soit la taille de l’écran (ordinateur, mobile, tablette).

4. Maintenir un haut niveau de sécurité

L’optimisation du code informatique porte également sur la correction des failles de sécurité. Les cybercriminels ont tôt fait d’exploiter des vulnérabilités présentes au sein d’un logiciel ou d’une application pour perturber leur fonctionnement, dérober des données sensibles ou encore accéder à un système d’information et mener des attaques plus poussées. Ils sont d’ailleurs habiles pour découvrir avant tout le monde des failles qui n’ont pas encore été découvertes ni corrigées. Il s’agit des fameuses failles « Zero-Day ». D’autre part, les applications contiennent généralement des données sensibles (données bancaires, données clients, données personnelles, etc.) qu’il est nécessaire de protéger en mettant en place les correctifs de sécurité avant que les cybercriminels puissent exploiter les vulnérabilités. Cette démarche permet d’éviter les accès non autorisés et les fuites de données.

La question de sécurité est de plus en plus prise en compte dans le travail de développement, comme l’illustre la démarche « DevSecOps » (Development - Security – Operations). Le principe de cette démarche est d’intégrer les enjeux de sécurité dès la conception du projet et durant tout son cycle de vie (à l’inverse des démarches traditionnelles, qui se préoccupaient de la sécurité uniquement en fin de projet). Des scans et des tests de sécurité sont effectués dans les différents cycles de développement. Il est également possible de mettre en place des pentests (tests d’intrusion) portant sur le code informatique lors des phases clés du développement.

5. Pallier l’absence de support

Enfin, il peut arriver que certains outils utilisés dans le cadre du travail de développement arrivent tout simplement en fin de vie. L’éditeur annonce alors une date à partir de laquelle l’assistance ne sera plus assurée, les mises à jour de sécurité et les nouvelles fonctionnalités ne seront plus disponibles.

Exemple

Microsoft a annoncé que le plugin Silverlight ne serait plus pris en charge à partir d’octobre 2021. J’ai par exemple travaillé sur la migration d’un site utilisant Silverlight vers HTML 5.

Mettre à jour son code informatique est désormais considéré comme une étape essentielle du travail de développement. Vous vous posez des questions sur les technologies et les outils que vous utilisez au quotidien ? N’attendez pas que les technologies deviennent obsolètes pour trouver un prestataire qualifié.

Contactez-moi : je peux dès aujourd’hui analyser le code de vos logiciels, applications et sites web pour vérifier si le code est bien à jour et toujours supporté.